Cette opération est d'une importance capitale pour renforcer la surveillance et la protection des éléphants de la réserve.

Les éco-gardes qui ont été formés il y a un an sont repris en charge pour améliorer leur efficacité dans le contexte de Nazinga. Les braconniers d'ivoire ghanéens profitent de la porosité de la frontière pour entrer sur le territoire. Il est donc important de disposer d'une unité efficace, dissuasive et déterminée afin d'interdire l'accès des braconniers.

Cette zone possède un potentiel de 600 éléphants et il est essentiel que le Burkina Faso puisse défendre ce patrimoine, alors que la plupart des pays voisins ont perdu la quasi totalité de leurs pachydermes.

Le contenu de la formation très technique et l'apprentissage de méthodes militaires ne sont pas suffisants pour nous permettre d'avoir des résultats pertinents. Les populations locales doivent également apporter leur concours se sentir impliquées dans la lutte anti-braconnage.

Nous sommes ainsi en partenariat très étroit avec les autorités coutumières, le roi de la province et les chefs de village, ainsi que les responsables administratifs comme le maire de Guiaro. Le développement d'un réseau de renseignements efficient est déterminant pour nous permettre d'anticiper la présence éventuelle de braconniers et d'adapter ainsi notre réponse.