Pour un déstockage de l’ivoire ?

Plusieurs gouvernements d’Afrique australe, en tête la Namibie et le Zimbabwe, ont proposé de se soustraire à la CITES et de vendre en bloc leurs stocks d’ivoire saisis depuis 1989, estimant que l’interdiction totale n’a pas freiné le braconnage, bien au contraire ​Pour un déstockage de l…. Ils jugent que débloquer ces stocks ferait chuter les cours, réduirait la rentabilité du trafic et permettrait de financer la conservation.

Cadre réglementaire

  • Annexe I CITES ( interdiction internationale depuis 1989 )
  • Annexe II ( autorise un commerce strict pour Afrique du Sud, Botswana, Namibie, Zimbabwe depuis 2007 )
  • Dérogations qui interdisent cependant la libération massive des réserves nationales d’ivoire.

Arguments pour un déstockage

  1. Baisser les prix en saturant l’offre légale,
  2. Financer la protection grâce aux recettes,
  3. Dissuader les braconniers en sapant le marché noir.

Contexte mondial

  • La Chine a annoncé la fermeture totale de son marché intérieur de l’ivoire,
  • Les États‑Unis vont interdire quasi‑tous les échanges domestiques (exceptions très limitées),
  • Ces fermetures nationales créent une tension par rapport à la proposition africaine.

Risques et limites

  • L’effet de baisse des prix est théorique et jamais démontré lors des ventes de 1999 et 2008,
  • Les réseaux criminels pourraient acheter à bas coût, stocker puis revendre à prix fort,
  • Les amendements à l’ordre du jour de la prochaine COP CITES visent à revenir à l’Annexe I pour tous les éléphants.

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