La Namibie entre corruption et braconnage

Une enquête indépendante menée par Phil Ya Nangoloh, directeur de l’ONG Namrights, met au jour la complicité de deux ministres et d’un haut responsable dans le braconnage de rhinocéros et d’éléphants à Etosha. Après des témoignages de communautés villageoises, Ya Nangoloh a remis son rapport à l’inspecteur général Sebastian Ndeitunga, révélant que :

  • Des véhicules gouvernementaux VIP transportent cornes et défenses hors du parc, échappant aux check‑points grâce à leur immunité. ​La Namibie entre corrup…
  • Des Bushmen, réputés pisteurs, sont contraints de traquer et d’abattre les animaux en échange de quelques centaines d’euros. ​La Namibie entre corrup…
  • Des gardes du parc collaborent avec les braconniers pour fournir du butin directement depuis l’intérieur d’Etosha. ​La Namibie entre corrup…

Ya Nangoloh craint que l’enquête n’aboutisse pas, tant la corruption est ancrée dans les plus hautes sphères du pouvoir. Les braconniers livrent ensuite le précieux ivoire à des acheteurs allemands et chinois via les ports de Swakopmund et Walvis Bay. ​La Namibie entre corrup…

La Namibie, pourtant considérée comme un exemple de conservation, doit désormais affronter la face sombre de la criminalité organisée. Sans réformes et poursuites effectives, la survie des espèces emblématiques d’Etosha reste gravement menacée.

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