Du mieux dans l’horreur
Le gouvernement sud‑africain annonce que, pour la première fois depuis dix ans, le nombre de rhinocéros braconnés s’est stabilisé à 1 175 en 2015, contre 1 215 l’année précédente Du mieux dans l’horreur. Ces chiffres suivent une courbe explosive passée de 13 en 2007 à plus de 1 000 en 2013, et ce stop marque un premier signe d’espoir.
Faux soulagement : le glissement du braconnage
- Une part importante des rhinos du parc Kruger a été délocalisée vers des réserves plus sécurisées, déplaçant simplement la menace.
- Les activités de braconnage ont augmenté simultanément en Namibie et au Zimbabwe, confirmant un effet de report plutôt qu’une éradication réelle.
Un second indicateur alarmant
Le taux de disparitions double celui des naissances, laissant présager une catastrophe démographique future pour l’espèce, même si le chiffre sud‑africain indique un léger recul.
Appel à professionnaliser la lutte
Malgré le recours à l’armée dans le parc Kruger, il manque un corps de rangers professionnel, formé à la brousse, bien équipé et organisé. Les ONG plaident pour :
- Renforcer et professionnaliser les patrouilles anti‑braconnage,
- Améliorer la surveillance de la faune avec des moyens adaptés,
- Coordonner intergouvernementalement les efforts à l’échelle de l’Afrique australe.