Complices de maltraitance animale #2
Pour les fêtes de fin d’année à Strasbourg, capitale du marché de Noël, la ville a accueilli le célèbre cirque Bouglione. Jongleurs, clowns et acrobates étaient au rendez-vous… mais aussi éléphants et fauves, réduits à des objets de spectacle, enfermés à vie, déracinés, et soumis par la force.
Une tradition dépassée
Que penser d’un numéro où un éléphant de plusieurs tonnes est forcé de tenir en équilibre sur deux pattes ?
Cette performance est l’aboutissement d’un dressage brutal, hérité de pratiques archaïques qui visent à soumettre totalement l’animal.
Ce n’est pas un éléphant que l’on regarde. C’est une caricature, une créature brisée physiquement et psychologiquement.
Le directeur du cirque affirme que les animaux sont bien traités. Pourtant, l’éléphante utilisée vit en cage, privée de liberté, et réduite à répéter des tours contre-nature.
Et les fauves ?
Les tigres et lions sont enfermés dans des camions-cages où ils passent le plus clair de leur vie. Leur seule interaction avec l’extérieur ? Traverser un cercle enflammé devant un public qui applaudit sans réfléchir.
Ces animaux sauvages ne sont pas faits pour le chapiteau. Leur place est dans la nature ou, à défaut, dans des sanctuaires adaptés, jamais dans une arène.
Des alternatives existent
Heureusement, de plus en plus de cirques proposent aujourd’hui des spectacles sans animaux, valorisant :
- Les acrobates,
- Les jongleurs,
- Les clowns,
- Les artistes humains aux talents multiples.
Ces spectacles sont tout aussi fascinants et respectueux du vivant.